Une commune culturelle et sportive

Le sport et la culture doivent devenir populaires dans le vrai sens du terme : accessibles à tout le monde et avec la participation de tout le monde.Le sport et la culture apprennent à aller à la rencontre des autres. Des offres à bas prix contribuent à une société solidaire. Le sport et la culture réunissent et enthousiasment des millions de personnes. Que l’on pense aux exploits des Diables rouges ou aux festivals de musique. Ce sont des alliés précieux pour créer du lien et unir la classe travailleuse dans toute sa diversité.L’activité physique est un pilier essentiel des politiques de santé publique. La culture permet à chacun, indépendamment de ses origines, de s’exprimer, de valoriser son identité et de s’émanciper socialement. Santé physique et mentale, épanouissement individuel et collectif : une société plus sportive et culturelle est bénéfique pour tout le monde.Nous voulons une politique culturelle et sportive progressiste, démocratique et diverse, à échelle humaine. Une politique culturelle et sportive accessible et libérée de l’argent. Une politique culturelle et sportive qui soutient les milliers de bénévoles du monde associatif et qui lutte en même temps contre la précarité des travailleurs et travailleuses de ces secteurs, contre la privatisation et la marchandisation à tout va.Que ce soit au niveau professionnel ou amateur, la commune a un rôle à jouer.

Ce que nous voulons

Un. L’école comme alliée pour le sport et la culture

  • Nous misons sur les activités sportives et culturelles dans le cadre de l’école : plus tôt on apprend, plus on est incité à pratiquer du sport et des activités culturelles tout au long de sa vie. Cela permet aussi d’éviter de creuser des inégalités entre les enfants qui pratiquent des activités extra-scolaires et ceux qui n’en pratiquent pas.
  • Nous voulons plus d’heures pour la culture à l’école. Pas seulement dans le cadre d’excursions mais aussi en intégrant la culture dans le programme scolaire et en accordant une attention vive à la diversité culturelle, toutes disciplines artistiques confondues (arts plastiques, musique, danse, audiovisuel, etc.).
  • Nous voulons donner accès à la piscine à tous les élèves. Chaque élève doit savoir nager en sortant de primaire. 

Deux. Un meilleur accès à la culture

  • Nous œuvrons pour une culture participative et démocratique qui ne se limite pas aux musées et aux salles de spectacle mais qui se développe dans les écoles, les établissements de santé, les entreprises, les quartiers et la rue.
  • Nous prônons la gratuité pour l’accès aux bibliothèques, aux musées, à l’académie. Nous multiplions les cartes d’accès gratuit aux activités culturelles pour les jeunes et les personnes précarisées.
  • Nous diversifions la programmation de nos centres culturels et événements publics pour qu’elle s’adresse à tous les publics de la société. 
  • Nous impliquons les artistes engagés au niveau de leur quartier afin d’y « donner forme ». Il peut s’agir d'ajouter simplement un peu de couleur et de créativité dans le quartier en concertation et collaboration avec les habitants.
  • Nous louons les salles appartenant à la commune à des tarifs démocratiques pour les organisations et les associations culturelles.
  • Nous ouvrons le patrimoine urbain et les écoles aux organisations, aux artistes, aux citoyens et aux aventures culturelles.

Trois. Un meilleur accès au sport

  • Nous créons une piscine publique sur le territoire forestois. Malgré les promesses, ce dossier stagne depuis des années.
  • Nous instaurons des chèques sport pour les jeunes et les publics précarisés, comme cela existe dans d’autres communes bruxelloises.
  • Nous diminuons les tarifs de l’offre sportive publique de proximité pour améliorer l’accessibilité. Nous harmonisons (vers le bas) les tarifs des centres sportifs communaux.
  • Nous ouvrons les terrains de sports des écoles en soirée, les week-ends et pendant les vacances. Des dizaines d’infrastructures dormantes pourront ainsi être utilisées.
  • Nous poursuivons le développement d’infrastructures urbaines comme l’espace de street workout du Bempt. 
  • Nous accordons une attention particulière à développer un cadre favorable au sport féminin dans l’espace public, qui est souvent accaparé par le sport masculin.

Quatre. Des conditions de travail dignes

  • Nous accordons une attention particulière aux travailleurs et travailleuses de la culture. Il convient de développer les bonnes pratiques : de bonnes conditions de travail, des honoraires dignes et le droit à un statut social. Le respect de ces droits sera garanti par les organisations qui travaillent avec les artistes.
  • La commune doit affecter une part de ses subsides en faveur du travail rémunéré. Améliorer et garantir la sécurité sociale des artistes est plus important que la construction d’un énième temple de la culture. Il ne s’agit pas d’investir dans le béton mais bien dans les créateurs de l’art et de la culture.
  • Nous encourageons les citoyens, et pas seulement les professionnels, en prévoyant encadrement et soutien matériel. Nous revalorisons le statut de bénévole.
  • Nous voulons développer un statut pour les travailleurs sportifs : animateurs, éducateurs, entraîneurs, etc. Les bénévoles représentent une valeur ajoutée pour les organisations et associations, mais nous ne pouvons pas les substituer à du personnel bien formé.
  • Nous avons confiance dans l’expérience et l’expertise des clubs locaux et nous renforçons leur financement.

Cinq. Une culture de qualité

  • Nous mettons en avant le contenu, la qualité de la culture, au lieu du rendement (prix, quantité de visiteurs, spectateurs, participants, etc.). Par cet esprit du rendement, on diminue la qualité de l’art et on favorise la monoculture imposée par le marché.
  • Nous appliquons une politique interculturelle associant néerlandophones, francophones et les cultures issues des différentes migrations. Nous proposons de favoriser les échanges transversaux et la mise en commun dans les centres culturels, les maisons de jeunes, les maisons de quartier, les écoles, mais aussi les échanges de pratiques et des projets de terrain. Nous portons une attention particulière aux pratiques culturelles populaires pour favoriser l’expression et l’épanouissement dans le concret et le présent de la vie ensemble. Et ce sur la totalité du territoire de la Région pour un métissage social et culturel réel.
  • Nous demandons une représentation de toutes les couches de la population dans les conseils d’administration des institutions culturelles.
  • L’art et la culture ne peuvent pas être dépendants du sponsoring (le Tax Shelter, les banques, les industries, la Loterie Nationale, etc.). Toutes ces formes de sponsoring font des travailleurs culturels des instruments de la publicité. Nous renforçons le soutien public en conséquence.