Une commune pour l’égalité complète entre les femmes et les hommes

Nous voulons établir l’égalité complète entre les femmes et les hommes, sans discrimination au travail et dans le ménage, sans domination, sans violence. Les hommes et les femmes sont confrontés au même système économique, le capitalisme, qui les plongent dans des crises économiques, démocratiques ou encore climatiques. Mais dans ce cadre, les femmes sont encore plus discriminées. Des emplois plus précaires, des différences salariales qui persistent, des pensions plus basses que les hommes, une représentation politique plus faible… Ces discriminations sont aggravées notamment par les mesures d’austérité, qui s’attaquent à leurs pensions, aux soins de santé, à l’accès à l’emploi ou aux services publics. Par exemple, la diminution de 50% du personnel du service de garde d'enfants malades, établie par la majorité Ecolo-PS, impactera en premier lieu les femmes. Les femmes sont à l’heure actuelle doublement exploitées. D’une part en tant que travailleuses, mais aussi au sein du ménage où elles s’occupent majoritairement des tâches domestiques et des soins aux enfants ou aux parents. Nous voulons mener un combat commun pour une toute autre société. Une société qui n’exploite plus les travailleuses et où les femmes ont un accès équitable au marché du travail, sans différence de salaire ou de pension. Nous voulons que la prise en charge des soins aux personnes soit plus égalitaire et allégée grâce à des services publics développés. Une société où les mentalités et les mœurs héritées de siècles de domination patriarcale évoluent et où le sexisme et les violences faites aux femmes n’ont plus leur place. Une société où les droits des femmes, comme celui du choix d’être mère ou non, ne sont plus remis en question au moment de crises économiques mais sont des droits définitivement acquis. La commune a son rôle à jouer pour arriver à l’égalité entre les femmes et les hommes.

Ce que nous voulons

Un. Investir dans l’aide accordée aux femmes victimes de violences ou de sexisme.

  • Nous pratiquons, au niveau de la commune, des tests proactifs contre la discrimination sexiste à l’embauche. Nous sensibilisons les équipes communales quant aux agressions verbales ou physiques sexistes. Nous facilitons le dépôt de plaintes.
  • Nous organisons des campagnes de sensibilisation via le Service de Prévention ou des associations spécialisées sur cette problématique lors des événements festifs forestois. Nous instaurons des « points mauves », des lieux sûrs d'accueil en cas de violences sexistes et sexuelles.
  • Nous renforçons les services de police d’aide aux victimes et améliorons l’accueil des victimes. Toute déclaration ou plainte mérite d’être écoutée et constatée. Nous sensibilisons les équipes quant aux plaintes contre des agressions verbales ou physiques sexistes, ainsi qu’aux plaintes contre les violences conjugales. Nous rouvrons le commissariat de Forest la nuit.
  • Nous libérons plus de fonds pour les centres qui accueillent les femmes victimes de violence et pour la création de nouvelles places d'accueil. Nous permettons à des femmes avec enfants d’y rester pour des périodes plus longues.
  • Actuellement, il n’existe qu’un seul centre de prise en charge des victimes de violences sexuelles (CPVS) sur le territoire de la Région bruxelloise. Les communes doivent œuvrer et faire des demandes à la Région bruxelloise pour qu’un deuxième centre de prise en charge voit le jour.

Deux. Soulager et partager les soins aux proches en développant les services publics

  • Nous rendons les garderies gratuites à l’école.
  • Nous faisons du développement des crèches publiques et du service de garde d'enfants malades une priorité pour l’emploi communal.
  • Nous développons l’accueil extra-scolaire bon marché pendant les vacances.
  • Nous créons des cantines scolaires de qualité ainsi que des cantines dans les services communaux, avec de la nourriture saine, bio et bon marché.

Trois. Sortir les femmes de la précarité

  • Nous garantissons l’accès à la médecine gratuite de première ligne et à des médicaments moins chers.
  • Nous créons un fonds de soutien aux femmes en situation financière précaire pour qu’elles puissent avoir rapidement et gratuitement accès à l’avortement.
  • Nous créons plus de logements publics abordables pour donner accès à un logement sans se ruiner aux femmes seules ou avec enfants.

Quatre. Lutter contre les discriminations dans l’espace public

  • Nous supprimons l’interdiction du foulard dans les écoles secondaires et dans les services communaux. Nous voulons ainsi lever la discrimination quant à l’accès au travail et à l’éducation que constitue cette interdiction.
  • Nous prévoyons des toilettes publiques gratuites.
  • Nous prévoyons des espaces de soins où changer et nourrir les bébés et nourrissons, communs aux femmes et aux hommes.
  • Nous voulons être le reflet de la société et donc avoir la parité dans la représentation politique, dans les administrations publiques, mais aussi dans les comités de quartier, les associations, les clubs de sport…

Cinq. Investir dans la prévention contre la violence envers les femmes

  • Nous misons sur l’éducation à l’école. La prévention du sexisme et de la violence envers les femmes commence à un jeune âge.
  • Nous organisons plusieurs fois par an des sessions de prévention contre les violences faites aux femmes sur les lieux de travail.
  • Nous banissons la publicité sexiste, qui ramène le corps de la femme à une marchandise. À la place, nous voulons véhiculer une culture favorable aux femmes. Une culture qui ne donne aucun soutien à des projets qui portent atteinte à l’intégrité des femmes. 
  • Nous accentuons la promotion des campagnes d'information directement en rapport à la santé des femmes (par exemple: les missions des plannings familiaux, la contraception, l'avortement, le cancer du sein…).
  • Nous augmentons la sécurité des femmes dans l’espace public en éclairant les rues et les parcs. Nous veillons à ce que des « zones vides » soient éliminées de nouveaux projets immobiliers.